Risques nutritionnels pendant la grossesse (2ème partie)

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Il y a quelques instants, nous avons parlé du tabac et de l’alcool. Aujourd’hui, nous allons nous pencher plus en profondeur sur la nutrition. Nous allons continuer à parler des risques nutritionnels pendant la grossesse, cette fois du point de vue de la nutrition.

La grossesse est l’une des étapes les plus importantes de la vie d’une femme. Chaque mère fera tout son possible pour que son enfant grandisse en bonne santé, et l’alimentation maternelle joue un rôle fondamental dans ce processus.

Une alimentation saine pendant la grossesse

Comme nous l’avons déjà dit, une alimentation saine est très importante à ce stade de la vie, tant pour la santé de la mère que pour celle du futur bébé. Nous devons garder à l’esprit que c’est nous qui nourrissons notre enfant. Il faut donc faire attention à ce que l’on mange, car « ce que l’un mange, l’autre le mange ». Je ne veux pas dire par là que le bébé mange une tomate ou un morceau de viande, mais bien les nutriments qui se trouvent dans ces aliments.

Une alimentation saine ne permet pas seulement à la mère et au fœtus d’être en bonne santé, elle a aussi d’autres objectifs :

  • Couvrir les besoins nutritionnels de la mère.
  • Couvrir les besoins nutritionnels du fœtus pour un développement et une croissance appropriés.
  • Préparer le corps au moment de la naissance.
  • Fournir à l’organisme les nutriments nécessaires à un futur allaitement.
  • Favoriser un meilleur rétablissement de la mère après l’accouchement.

Risques nutritionnels pendant la grossesse

Bon nombre des aliments dont nous allons parler ci-dessous sont sains pour la population générale. Cependant, leur consommation présente certains risques pendant la grossesse . Nous allons maintenant aborder chacun d’entre eux plus en détail.

Viande et produits carnés

Soyez prudent avec la viande crue et la viande insuffisamment cuite, comme les carpaccios, les pâtés et les saucisses. Leur consommation augmente le risque de toxoplasmose et de listériose, deux maladies très dangereuses pour le fœtus.

Il est essentiel de bien cuire la viande, en veillant à ce qu’il n’y ait pas de parties rouges ou de sang visible. Dans le cas de la charcuterie, bien qu’il soit préférable de l’éviter, si elle doit être consommée, une option serait le jambon de dinde (qui est déjà cuit). Pour les saucissons, il est recommandé de les congeler au moins 4 jours avant consommation, ou de bien les cuire en veillant à ce qu’ils atteignent des températures élevées.

Il est également préférable de limiter la viande de gibier (sanglier, cerf, perdrix, lapin…). Ce groupe est important car des munitions au plomb sont souvent utilisées pour chasser ces animaux, ce qui pourrait contaminer la viande de l’animal. Cela ne serait pas plus problématique s’il n’y avait pas de preuves scientifiques des effets neurotoxiques du plomb sur le fœtus.

Enfin, nous inclurions le foie (et les pâtés de foie) dans ce groupe en raison de sa forte teneur en vitamine A, dont un excès peut provoquer des anomalies fœtales.

Poissons, fruits de mer et dérivés

Le poisson est un aliment sain, comme nous le savons tous, mais il peut être une arme à double tranchant pendant cette période. Certains poissons et crustacés ont des niveaux très élevés de mercure, surtout ceux qui sont gros. Le mercure peut traverser le placenta et la barrière hémato-encéphalique et provoquer des altérations du système nerveux central et du développement cognitif du bébé.

Parmi les poissons qui ont une teneur en mercure plus élevée figurent l’espadon, le requin, le mérou, le thon rouge et le brochet. Cela ne veut pas dire qu’il faut arrêter de manger des poissons gras, mais on peut choisir ceux qui sont petits, comme les anchois, le saumon ou les sardines.

Le poisson cru ou insuffisamment cuit n’est pas non plus épargné, car il peut contenir des bactéries et des parasites comme l’Anisakis. On parle de sushi, sashimi, ceviche, carpaccio, fumé, mariné…) Il est donc recommandé d’éviter de les consommer. Pour pouvoir les consommer en toute sécurité, il est conseillé de bien les cuire et de les consommer également en toute sécurité.

Lait et produits laitiers

Si les règles d’hygiène et de manipulation de ces aliments ne sont pas prises en compte, ils peuvent être contaminés et mettre en danger la santé de la mère et de son enfant. Il est donc recommandé que le lait que vous buvez soit pasteurisé ou UHT.

Il en va de même pour les produits laitiers (yaourts et fromages). Il est important de lire les étiquettes pour s’assurer qu’ils sont fabriqués avec du lait pasteurisé.

Il faut donc éviter le lait cru et les fromages fabriqués avec du lait non pasteurisé, comme le brie, la feta, le camembert et tous ceux qui présentent des moisissures, comme le roquefort. Il est recommandé d’enlever la croûte et de choisir de préférence des fromages affinés et pasteurisés, comme le fromage Manchego.

Œufs

Pour être consommés sans danger, ils doivent être bien cuits. Les œufs crus ou insuffisamment cuits peuvent contenir des salmonelles, un parasite qui peut mettre en danger la santé de la mère et du bébé.

Il est recommandé d’éviter toutes les préparations comprenant des œufs crus ou insuffisamment cuits, comme les omelettes à la coque, les œufs à la coque, les œufs grillés insuffisamment cuits, la mayonnaise maison, les desserts à base d’œufs crus, etc.

Fruits et légumes

Non, ne vous méprenez pas. La consommation de fruits et légumes pendant la grossesse n’est ni interdite ni déconseillée. Au contraire, il est recommandé d’encourager leur consommation en raison de tous les bienfaits que ce groupe d’aliments nous apporte.

Seulement, comme la plupart des fruits et légumes proviennent du sol, il est nécessaire de prendre quelques mesures préventives et hygiéniques. Il est recommandé de peler et/ou de laver et désinfecter soigneusement tous les types de fruits et légumes. À cette fin, on peut utiliser de l’eau de Javel de qualité alimentaire.

Il est donc recommandé d’éviter les fruits et légumes crus qui n’ont pas été épluchés ou désinfectés au préalable. Egalement les germes de légumes crus, par exemple les germes de luzerne. Ils peuvent contenir des bactéries susceptibles de provoquer des effets négatifs, il est donc recommandé de les cuire soigneusement.

Autres éléments à prendre en compte

Les compléments alimentaires à base de plantes et les compléments vitaminés

Tous deux doivent être évités pendant la grossesse, sauf prescription médicale. Les compléments à base de plantes, car ils peuvent contenir de la caféine et d’autres substances potentiellement dangereuses. Et des compléments multivitaminés parce que nous pouvons dépasser les quantités quotidiennes recommandées de vitamines et de minéraux. Gardez à l’esprit ce que nous avons dit plus haut à propos de la vitamine A.

Caféine et boissons gazeuses stimulantes

La caféine se trouve naturellement dans le thé, le café et le chocolat, mais elle est également ajoutée à d’autres produits comme les boissons gazeuses. En raison de ses propriétés stimulantes, qui peuvent ne pas être bénéfiques pour les bébés, il est conseillé de ne pas en abuser . En outre, des études ont établi un lien entre une consommation élevée de caféine et des bébés de faible poids à la naissance et des fausses couches.

Sel et sucre

Le sel doit être consommé avec modération, car une consommation élevée peut entraîner une rétention d’eau et une augmentation de la pression sanguine. Cela peut entraîner des problèmes pendant la grossesse et l’accouchement. Il faut faire particulièrement attention à la consommation de conserves et d’aliments précuits.

Quant au sucre, je n’ai pas grand-chose à dire. Nous savons déjà que ce n’est pas un aliment sain et que nous devons en consommer le moins possible. Mais à ce stade, nous devons être encore plus prudents. L’excès de sucre, en plus d’avoir un impact négatif sur la prise de poids pendant la grossesse, augmente aussi considérablement le risque de développer un diabète gestationnel . Ce diabète prédispose non seulement la mère au diabète de type II après la grossesse, mais aussi le bébé, augmentant ses chances de développer cette maladie à l’âge adulte.

Conclusions

Il est bien connu que des habitudes alimentaires saines nous aideront à avoir un bon état de santé et une meilleure qualité de vie. Cela revêt une importance vitale pendant la grossesse, car nous portons une vie en nous. Nous devons garder à l’esprit que ce qui nous nourrit, nourrira notre futur bébé.

Essayez donc d’avoir une alimentation basée sur une variété d’aliments végétaux, incluant des protéines de qualité et menez une vie active. Faites également de l’exercice physique pendant cette phase, cela ne peut vous apporter que des bénéfices.

Par conséquent, si vous avez des doutes sur la planification de votre régime alimentaire pendant cette étape importante de votre vie, n’hésitez pas à contacter un spécialiste de la nutrition infantile ou votre pédiatre. Ils pourront répondre à toutes vos questions et vous guider professionnellement tout au long de votre grossesse.

Les questions les plus posées sur le sujet :

Quels sont les 2 effets secondaires d’une mauvaise alimentation pendant la grossesse ?

Mauvaise alimentation pendant la grossesse Faible poids de naissance. Restriction de croissance intra-utérine (RCIU) Complications de la grossesse. Naissance prématurée. Un bébé né malade ou avec des anomalies congénitales. Perte de grossesse. Maladie chronique plus tard dans la vie du bébé. Bien que rare, le décès de la mère ou de l’enfant.

Quelles sont les conditions de grossesse à haut risque ?

L’hypertension artérielle, l’obésité, le diabète, l’épilepsie, les maladies de la thyroïde, les troubles cardiaques ou sanguins, l’asthme mal contrôlé et les infections peuvent augmenter les risques de grossesse. Les complications de la grossesse.

Une mauvaise alimentation peut-elle provoquer des malformations congénitales ?

Une mauvaise alimentation augmente non seulement le risque de malformations congénitales chez la mère, mais contribue également aux naissances prématurées, aux grossesses qui ne vont pas à terme et aux grossesses à haut risque, explique M. Nelson.

Quelles peuvent être les conséquences d’une alimentation et/ou de nutriments insuffisants pour la future mère et l’enfant à naître ?

Des études épidémiologiques ont démontré de manière convaincante qu’une mauvaise alimentation pendant la grossesse, sous la forme d’un apport insuffisant, d’une faible teneur en protéines ou de carences en micronutriments, est associée à de mauvais résultats en matière de développement chez les enfants, notamment un fonctionnement cognitif plus faible, des déficits d’attention et des perturbations …

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